Es. 35. 1 à 6 / Matth. 11. 1 à 6 « Es-tu Celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Les textes bibliques de ce 3ème dimanche de l’Avent, nous invitent à réfléchir sur le doute. Comment le doute et la foi peuvent-ils se mélanger parfois ou s’entrechoquer ? Que faire de ces moments de doutes qui parfois nous traversent et viennent ébranler notre foi, nos certitudes de croyants ? La période de Noël est propice à la réflexion. Car malgré les efforts du monde à « noyer » la réalité de la naissance de Jésus dans un océan de consumérisme, l’annonce de cette naissance se fait tout de même entendre. Noël peut être pour beaucoup d’incroyants un temps d’éveil à la foi. Noël peut être aussi pour beaucoup de croyants, un temps de grâce, une halte spirituelle,

Mal. 3. 19 et 20 / Luc 21. 5 à 19 « Car voici que vient le jour… » Les propos du prophète Malachie, comme ceux de Jésus sont étonnants ! Ces paroles exprimées et décrites il y a des siècles, sont étonnantes d’actualité ! Comment le prophète Malachie et bien d’autres, comment Jésus, les apôtres ont-ils pu dire de telles paroles concernant la fin des temps, des siècles auparavant ! A la lecture de l’évangile, on croirait parfois entendre les informations de nos médias aujourd’hui ! Les paroles que nous venons de lire, sont à la fois terrifiantes et pleines de promesses, pleines d’espérance. Si durant de longues années, le monde a cru à sa pérennité, son évolution vers la perfection, la réalité est toujours venue briser ses rêves. Aujourd’hui encore, la méchanceté humaine qui attise les guerres, les dérèglements

2 Cor. 3. 14 à 18 / Luc 19. 1 à 10 « Il cherchait à voir qui était Jésus… » L’histoire de Zachée, ou plutôt, l’histoire de sa rencontre avec Jésus est une belle histoire, une belle rencontre. Bien qu’au départ, elle paraisse impossible. Tout semble s’y opposer, de nombreux obstacles empêchent cette rencontre. Mais par son obstination, Zachée aura gain de cause. « Cherchez et vous trouverez… » a dit Jésus. C’est ce qui s’est passé pour Zachée. Et dans ce face à face avec le Christ, Zachée va voir sa vie totalement transformée. C’est ce qui peut arriver, aujourd’hui encore, si nous prenons le risque de nous approcher de Dieu, si nous désirons voir Jésus, mieux le connaître. C’est ce que je vous invite à faire ce matin à travers l’expérience de Zachée. Que recevoir de cette

Luc 18. 1 à 8 « Il faut toujours prier, et ne pas se décourager… » La prière, vaste sujet ; sujet essentiel, important ! La prière est la respiration de l’âme, le moyen de communier avec le divin… On pourrait multiplier à loisir les slogans, nos connaissances, nos théologies sur la prière. On pourrait aussi multiplier nos questions, nos déceptions, nos doutes… La prière, essentiel de la vie chrétienne, et pourtant, parent pauvre de l’église. Dans une société du « faire », où l’on existe davantage par ce que l’on fait et fait savoir que parce que l’on est, la prière a peu de place. Elle est souvent incomprise, source de frustration, de déceptions parfois. Et pourtant, l’Evangile nous dit : « Il faut toujours prier… ». Prier, oui, mais pourquoi, comment, quand ? C’est quoi prier ? Pourquoi faut-il toujours prier ?

1 Tim. 6. 11 à 19 / Luc 16. 19 à 31 « Il y avait un homme riche… » L’enfer pour les riches, le paradis pour les pauvres ! Il y a une justice, une revanche de la vie ! Voilà une histoire ou une parabole qui pourrait rassurer les pauvres et inquiéter les riches ! Mais, est-ce bien là le message de ce texte ? Pas si sûr ! Pas sûr du tout même ! Certes, il est question de riche et de pauvre, mais pas que. Et il serait faux de réduire le message du texte à cette question. L’argent a toujours eu une place importante dans ce monde. Certains sont prêt à tout pour s’enrichir, d’autres se contentent de ce qu’ils ont, d’autres encore sont contraints de vivre dans la pauvreté et la misère, à l’image

Marc 10. 46 à 52 / L’aveugle de Jéricho « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » La question pourrait paraître banale, comme celle un accueil poli et conventionnel face à une personne qui se présente à nous, en situation de besoin : « Que puis-je faire pour vous ? ». Sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’une simple formule. Et que Celui qui accueille cet aveugle qui se présente à lui, n’est autre que Jésus, le Christ, le Fils de Dieu. Bien que des siècles nous séparent de cette histoire, elle n’en demeure pas moins actuelle.  Le Christ n’est plus physiquement parmi nous, mais il est présent aujourd’hui, par son Esprit. Et nous pouvons nous aussi crier vers lui, aller vers lui, entendre sa Parole, lui dire ce que nous voulons, et le suivre. C’est ce

Luc 14. 25 à 33 « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » En termes de radicalisme, difficile de faire mieux ! Haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs et même sa propre vie pour être disciple de Jésus ! La barre est haute ! Très haute ! Comment comprendre un tel radicalisme ? Jésus ne va-t-il pas trop loin ? Voulait-il faire une sélection ! Trop de monde le suivait ? Comment comprendre ? Comment avoir des oreilles pour entendre et mettre en pratique cette parole de l’évangile ?